L'art de l'invisible : à la recherche d'un rapport symbiotique entre la nature et la technologie dans les décors numériques

Mon projet de maîtrise est l'aboutissement d'une longue réflexion sur une des plus anciennes disciplines des effets visuels en cinéma, le « matte painting » ou son appellation française de décors numériques. Pour des raisons financières ou de « glamour », les artisans responsables de ces c...

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Main Author: Tremblay, Robin
Format: Others
Language:fr
Published: 2012
Subjects:
Online Access:http://constellation.uqac.ca/2509/1/030358700.pdf
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spelling ndltd-Quebec-oai-constellation.uqac.ca-25092017-07-20T17:52:31Z http://constellation.uqac.ca/2509/ L'art de l'invisible : à la recherche d'un rapport symbiotique entre la nature et la technologie dans les décors numériques Tremblay, Robin Arts visuels et médiatiques Mon projet de maîtrise est l'aboutissement d'une longue réflexion sur une des plus anciennes disciplines des effets visuels en cinéma, le « matte painting » ou son appellation française de décors numériques. Pour des raisons financières ou de « glamour », les artisans responsables de ces créations étaient gardés dans l'anonymat et l'apport qu'ils avaient sur la production, ignoré. Le milieu des années 90 a changé le rapport que l'industrie avait de ces créateurs et de nouvelles étoiles du « matte painting » ont fait leur apparition et on a redécouvert en fait une tradition plus vieille que le cinéma lui-même. Une condition est restée inchangée cependant, celle de l'invisibilité des décors artificiels, ceux-ci étant avant tout des arrière-plans qui émulent des endroits exotiques, impossibles ou trop dangereux pour être filmés, mais tout en restant crédibles. Cette notion est importante, car elle assure que tous les aspects d'une séquence filmique se fondent sans distraction pour assurer la vision du réalisateur. Mon support de base sur lequel les décors numériques seront ajoutés sera la macrophotographie contenant des plantes ou des objets en plan très rapproché. Il y a une dimension cognitive et esthétique à mon projet dans la mesure où je vais illustrer des processus physiques que je vais réinterpréter de façon créative en utilisant une méthode semblable à la déconstruction. J'envisage d'utiliser des processus tels la photosynthèse, la dissémination ou la rosée, que je vais ensuite réinterpréter en utilisant des représentations provenant du design industriel, de l'architecture, de la robotique, pour ensuite les assembler de façon éclectique. Le but ici est de recréer de nouveaux univers faisant écho à des réflexions sur l'industrie des effets numériques, l'envahissement de la technologie et le rapport de l'homme avec la nature. Dans ce projet de création, tout en conservant certains préceptes des « mattes painting », à savoir l'approche utilisant le photo réalisme, je tente de renverser le regard pour rendre ma création le sujet plutôt qu'un complément a l'image. Dans un même élan, je vais tenter d'amener une expérience plus personnelle pour l'observateur, par une variété de médias d'affichage utilisant différentes méthodes d'interfaçages. Certaines de ces méthodes sont traditionnelles tandis que d'autres sont à la fine pointe de la technologie numérique. 2012 Thèse ou mémoire de l'UQAC NonPeerReviewed application/pdf fr http://constellation.uqac.ca/2509/1/030358700.pdf Tremblay Robin. (2012). L'art de l'invisible : à la recherche d'un rapport symbiotique entre la nature et la technologie dans les décors numériques. Mémoire de maîtrise, Université du Québec à Chicoutimi. doi:10.1522/030358700
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Tremblay, Robin
L'art de l'invisible : à la recherche d'un rapport symbiotique entre la nature et la technologie dans les décors numériques
description Mon projet de maîtrise est l'aboutissement d'une longue réflexion sur une des plus anciennes disciplines des effets visuels en cinéma, le « matte painting » ou son appellation française de décors numériques. Pour des raisons financières ou de « glamour », les artisans responsables de ces créations étaient gardés dans l'anonymat et l'apport qu'ils avaient sur la production, ignoré. Le milieu des années 90 a changé le rapport que l'industrie avait de ces créateurs et de nouvelles étoiles du « matte painting » ont fait leur apparition et on a redécouvert en fait une tradition plus vieille que le cinéma lui-même. Une condition est restée inchangée cependant, celle de l'invisibilité des décors artificiels, ceux-ci étant avant tout des arrière-plans qui émulent des endroits exotiques, impossibles ou trop dangereux pour être filmés, mais tout en restant crédibles. Cette notion est importante, car elle assure que tous les aspects d'une séquence filmique se fondent sans distraction pour assurer la vision du réalisateur. Mon support de base sur lequel les décors numériques seront ajoutés sera la macrophotographie contenant des plantes ou des objets en plan très rapproché. Il y a une dimension cognitive et esthétique à mon projet dans la mesure où je vais illustrer des processus physiques que je vais réinterpréter de façon créative en utilisant une méthode semblable à la déconstruction. J'envisage d'utiliser des processus tels la photosynthèse, la dissémination ou la rosée, que je vais ensuite réinterpréter en utilisant des représentations provenant du design industriel, de l'architecture, de la robotique, pour ensuite les assembler de façon éclectique. Le but ici est de recréer de nouveaux univers faisant écho à des réflexions sur l'industrie des effets numériques, l'envahissement de la technologie et le rapport de l'homme avec la nature. Dans ce projet de création, tout en conservant certains préceptes des « mattes painting », à savoir l'approche utilisant le photo réalisme, je tente de renverser le regard pour rendre ma création le sujet plutôt qu'un complément a l'image. Dans un même élan, je vais tenter d'amener une expérience plus personnelle pour l'observateur, par une variété de médias d'affichage utilisant différentes méthodes d'interfaçages. Certaines de ces méthodes sont traditionnelles tandis que d'autres sont à la fine pointe de la technologie numérique.
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