L’acquisition de l’accord sujet-verbe en FL2 : L'influence du type de verbe et de sujet produits

Dans l’acquisition du français L2, la maîtrise progressive de la morphologie verbale et son utilisation pour exprimer le temps, le mode et l’aspect représentent une dimension centrale du processus de « grammaticalisation » de la production d’apprenants (Klein & Perdue 1997 ; Véronique 2009)....

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Michot Marie-Eve
Format: Article
Language:English
Published: EDP Sciences 2014-07-01
Series:SHS Web of Conferences
Online Access:http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20140801084
Description
Summary:Dans l’acquisition du français L2, la maîtrise progressive de la morphologie verbale et son utilisation pour exprimer le temps, le mode et l’aspect représentent une dimension centrale du processus de « grammaticalisation » de la production d’apprenants (Klein & Perdue 1997 ; Véronique 2009). L’accord en nombre entre le sujet et le verbe est un thème largement étudié en acquisition, comprenant des approches et des corpus très divers. Bartning et Schlyter (2003, 2004) ont ainsi étudié l’accord sujet-verbe en distinguant les verbes non-thématiques (être, avoir, aller, faire) des verbes thématiques irréguliers (prendre, sortir, etc.). Cette classification des verbes produits nous semble trop générale et vague et ne semble pas correspondre à l’acquisition des apprenants, voici pourquoi nous proposons de distinguer les différents verbes produits selon leur morphologie à l’oral. L’ouvrage de Pouradier Duteil (1997) permet à ce sens de ne plus seulement tenir compte des suffixes, mais également des thèmes (radicaux) verbaux. Nous étudierons également l’influence du type de sujet produit sur l’accord sujet-verbe à la 3ème personne du pluriel. Cet article a pour but d’étudier l’acquisition de l’accord en nombre entre le sujet et le verbe à l’oral par des apprenants de FL2 en milieu institutionnel et tentera de répondre aux questions de recherche suivantes : - La variation au sein du thème influence-t-elle l’acquisition de l’accord sujet-verbe ? - L’accord verbal est-il en effet d’abord marqué pour les verbes non-thématiques ? - Est-il possible d’affiner l’itinéraire acquisitionnel proposé par Bartning et Schlyter (2003, 2004) ? - Les sujets nominaux favorisent-ils plus le marquage verbal de la 3ème personne du pluriel que les sujets pronominaux (Howard 2006) ?
ISSN:2261-2424