Exploitation et obligation de travailler
Cet article défend une définition de l’exploitation, restreinte aux relations de travail, en tentant d’une part d’expliciter une certaine compréhension de sens commun du concept (rémunération inéquitable en fonction du travail presté), et d’autre part d’échapper aux difficultés qui ont affecté la dé...
Main Author: | |
---|---|
Format: | Article |
Language: | English |
Published: |
Université de Montréal
2014-06-01
|
Series: | Les Ateliers de l’Ethique |
Subjects: | |
Online Access: | http://id.erudit.org/iderudit/1026676ar |
Summary: | Cet article défend une définition de l’exploitation, restreinte aux relations de travail, en tentant d’une part d’expliciter une certaine compréhension de sens commun du concept (rémunération inéquitable en fonction du travail presté), et d’autre part d’échapper aux difficultés qui ont affecté la définition marxiste traditionnelle de l’exploitation comme extorsion de la plus-value (dans ses diverses variantes). Il explore ainsi le lien entre l’exploitation et l’obligation matérielle de travailler pour subvenir à ses besoins fondamentaux. Après avoir mis en garde contre les politiques d’activation des chômeurs, il conclut que l’exploitation est un phénomène contre lequel on peut lutter à l’aide de mécanismes relativement simples, même dans les sociétés capitalistes. Il rappelle toutefois que cela ne suffit pas à réaliser la justice sociale, resituant l’exploitation parmi d’autres enjeux fondamentaux pour une philosophie politique égalitariste |
---|---|
ISSN: | 1718-9977 1718-9977 |