| Summary: | A partir d’une sémiotique de l’espace appliquée à l’œuvre de G. Roy, La Route d’Altamont, publiée en 1966, nous nous proposons à travers cet article de mesurer l’évolution du modèle d’analyse du parcours génératif au sein de la théorie générale de la signification, tel qu’il a été présenté par A. J. Greimas et J. Courtès dans Le Dictionnaire raisonné de la théorie du langage, puis par J. Fontanille dans Sémiotique du discours et Sémiotique et littérature notamment, afin de pouvoir évaluer la pertinence de ses mécanismes et la puissance de son appareil théorique. Sur le plan épistémologique, nous nous intéresserons donc aux transformations qui se sont opérées lors du passage d’une version du parcours génératif à l’autre. Pour mener à bien cette étude, et pour pouvoir mesurer les implications d’un tel remaniement théorique, nous nous baserons donc sur des fragments textuels mettant en exergue précisément ce qu’autorise en matière de production de sens le nouveau modèle fontanillien : nous étudierons ainsi La Route d’Altamont de G. Roy afin de dégager des structures spatiales relevant d’un ordre sémiotique différent de celui que propose la théorie classique lorsque celle-ci, par exemple, situe exclusivement au niveau fondamental les valeurs abstraites et axiologiques.
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