Etude préliminaire portant sur le dépistage de la protéinurie à l’aide de bandelette urinaire chez les patients vivants avec le VIH au CHNU de Fann à Dakar.
Les glomérulopathies et autres affections rénales sont fréquentes au cours de l’histoire naturelle du VIH même si leur incidence a diminué avec la trithérapie. Elles sont pratiquement toujours responsables d’une protéinurie et/ou d’une hématurie. Nous avons fait une étude préliminaire portant sur...
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Format: | Article |
Language: | fra |
Published: |
SOMAPIT
2017-04-01
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Series: | Revue Malienne d’Infectiologie et de Microbiologie |
Subjects: | |
Online Access: | http://revues.ml/index.php/remim/article/view/930 |
Summary: | Les glomérulopathies et autres affections rénales sont fréquentes au cours de l’histoire naturelle
du VIH même si leur incidence a diminué avec la trithérapie. Elles sont pratiquement toujours
responsables d’une protéinurie et/ou d’une hématurie. Nous avons fait une étude préliminaire
portant sur la prévalence de la protéinurie dépistée à l’aide de bandelettes urinaires chez les
PVVIH suivies à la clinique des maladies infectieuses du CHNU de Fann à Dakar. Il s’agissait
d’une étude prospective allant du 1er Août au 30 Octobre 2008. Ont été inclus de façon
exhaustive les patients séropositifs pour le VIH à la fois vus en ambulatoire et en hospitalisation
présentant une protéinurie sans infection urinaire intercurrente. Nous avons recueilli leurs
données sociodémographiques, les éléments de l’histoire naturelle, les facteurs en rapport avec la
protéinurie et la néphropathie. La saisie et l’analyse des données ont été faites avec le logiciel Epi
Info version 6.04. Nous avons utilisé le test de Chi2 pour comparer les variables qualitatives et
p<0,05 a été retenu comme significative. Au total 100 patients ont été inclus, la moyenne d’âge
était de 43± 9,8 ans chez les hommes et de 39± 10 ans pour les femmes. Les femmes étaient
prédominantes (sex ratio H/F = 0,5). Tous les patients étaient infectés par le VIH1, ils avaient été
dépistés à un stade tardif d’immunodépression, la moitié était sous ARV avec le plus souvent le
protocole AZT +3TC+ EFV. La prévalence de la protéinurie était de 47,9%. Les facteurs
significativement associés à la présence d’une protéinurie étaient : le sexe ; le taux de
CD4<350/mm3
; la charge virale > 100000copies/mm3
; l’IMC <18,5 ; le taux d’hémoglobine<8,5
g/dl, la chimioprophylaxie au cotrimoxazole et les stades cliniques OMS 3 et 4. La fréquence de
la néphropathie au cours du VIH au service des maladies infectieuses de Fann à Dakar suggère
d’inclure son dépistage à la bandelette dans le bilan initial et de suivi de tout patient infecté par le
VIH. Dans tous les cas il faudrait corriger tout facteur favorisant la survenue de cette
néphropathie. La ponction biopsie rénale pourrait permettre des études plus approfondies. |
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ISSN: | 1987-0876 1987-0876 |