Sauvage de nos vi(ll)es, une quête de la nature dans les interstices urbains

L’évolution des pratiques touristiques et de loisirs est l’occasion de se pencher sur la place du sauvage, réel ou imaginaire, dans nos vi(ll)es : de son invention à sa disparition, jusqu’à sa récente réhabilitation dans l’imaginaire populaire ou du point de vue institutionnel. Cette réhabilitation...

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Bibliographic Details
Main Author: Nathalie GAL
Format: Article
Language:fra
Published: Presses de l'Université du Québec 2015-12-01
Series:Téoros
Subjects:
Online Access:http://journals.openedition.org/teoros/2745
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spelling doaj-39a95e600d6545beb2b630c20bb813322020-12-08T09:29:09ZfraPresses de l'Université du QuébecTéoros0712-86571923-27052015-12-0134Sauvage de nos vi(ll)es, une quête de la nature dans les interstices urbainsNathalie GALL’évolution des pratiques touristiques et de loisirs est l’occasion de se pencher sur la place du sauvage, réel ou imaginaire, dans nos vi(ll)es : de son invention à sa disparition, jusqu’à sa récente réhabilitation dans l’imaginaire populaire ou du point de vue institutionnel. Cette réhabilitation passe par l’appropriation spontanée de lieux auparavant en marge, qui hébergent la nature sauvage au sein des espaces urbains. Ce faisant, ils incarnent une certaine idée de la nature, libre et sans entrave… et génèrent par conséquent des pratiques fondées sur ces valeurs. Parmi ces lieux, les interstices urbains, le plus souvent soustraits aux regards et délaissés des politiques publiques, sont un terrain d’expression privilégié. Nous examinons dans cet article cet attrait contemporain pour le sauvage, corrélé à de nouvelles formes de promenades à l’intérieur même ou en périphérie des interstices urbains, à l’instar de l’urbex (l’exploration urbaine). Nous nous appuyons sur l’évolution du champ sémantique qui suit le déplacement du sauvage de l’extérieur, où il est « né », vers l’intérieur des espaces habités, pour le retrouver jusque sur les espaces du quotidien. Les pratiques et les lieux qui émergent de cette réflexion nous interrogent in fine sur les dimensions sociales et touristiques de ces nouveaux territoires.http://journals.openedition.org/teoros/2745sauvageinterstice urbainespace délaisséterrain vaguelisièrepromenade
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publishDate 2015-12-01
description L’évolution des pratiques touristiques et de loisirs est l’occasion de se pencher sur la place du sauvage, réel ou imaginaire, dans nos vi(ll)es : de son invention à sa disparition, jusqu’à sa récente réhabilitation dans l’imaginaire populaire ou du point de vue institutionnel. Cette réhabilitation passe par l’appropriation spontanée de lieux auparavant en marge, qui hébergent la nature sauvage au sein des espaces urbains. Ce faisant, ils incarnent une certaine idée de la nature, libre et sans entrave… et génèrent par conséquent des pratiques fondées sur ces valeurs. Parmi ces lieux, les interstices urbains, le plus souvent soustraits aux regards et délaissés des politiques publiques, sont un terrain d’expression privilégié. Nous examinons dans cet article cet attrait contemporain pour le sauvage, corrélé à de nouvelles formes de promenades à l’intérieur même ou en périphérie des interstices urbains, à l’instar de l’urbex (l’exploration urbaine). Nous nous appuyons sur l’évolution du champ sémantique qui suit le déplacement du sauvage de l’extérieur, où il est « né », vers l’intérieur des espaces habités, pour le retrouver jusque sur les espaces du quotidien. Les pratiques et les lieux qui émergent de cette réflexion nous interrogent in fine sur les dimensions sociales et touristiques de ces nouveaux territoires.
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