Acide alpha-linolénique, anti-oxydants et croissance tumorale mammaire

En France, comme dans la plupart des pays occidentaux, le cancer du sein est la première cause de mortalité, avec un nombre annuel de décès proche de 10 000. Chez les femmes, le cancer du sein est celui dont le taux d’incidence est le plus élevé dans la plupart des pays occidentaux. En France, il y...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Chajes Véronique, Cognault Sophie, Maillard Virginie, Pinault Michelle, Jourdan Marie-Lise, Lhuillery Claude, Bougnoux Philippe
Format: Article
Language:English
Published: EDP Sciences 2000-01-01
Series:Oléagineux, Corps gras, Lipides
Subjects:
Online Access:http://dx.doi.org/10.1051/ocl.2000.0064
Description
Summary:En France, comme dans la plupart des pays occidentaux, le cancer du sein est la première cause de mortalité, avec un nombre annuel de décès proche de 10 000. Chez les femmes, le cancer du sein est celui dont le taux d’incidence est le plus élevé dans la plupart des pays occidentaux. En France, il y a approximativement 35 000 nouveaux cas chaque année. Le taux d’incidence est de 80 pour 100 000 femmes/an. Il existe une disparité géographique dans les taux d’incidence du cancer du sein. Ils sont élevés dans tous les pays développés, à l’exception du Japon et de la Chine. Ajusté sur l’âge, il est le plus élevé aux États-Unis, et le plus bas en Chine, en Inde, au Japon. La France se situe à une position intermédiaire en Europe. L’incidence du cancer du sein est globalement plus faible dans les pays du Sud de l’Europe. Cette disparité géographique ne peut pas être expliquée uniquement par les facteurs génétiques. L’étude des populations migrantes, dont les taux d’incidence du cancer du sein se modifient pour atteindre celui du pays dans lequel elles migrent, a permis de mettre en évidence le rôle des facteurs environnementaux dans l’apparition du cancer du sein. Parmi ceux-là, la part de l’alimentation est estimée à environ 35 % (entre 20 à 60 %, en fonction du site du cancer) [1]. Il existe donc un réel potentiel de prévention du cancer du sein, sous réserve que les aliments protecteurs soient mis en évidence et que les nutriments responsables de ces effets protecteurs soient individualisés.
ISSN:1258-8210
1950-697X