| Summary: | Dans cet article, nous allons essayer de mettre l’accent sur un sujet primordial qui ne cesse de poser de grosses contraintes à nos élèves et qui les empêche considérablement de réaliser quelques-uns de leurs objectifs scolaires, à savoir le maniement oral de la langue française, considérée en tant que première langue étrangère. Il s’agira bien entendu de s’interroger sur la compétence de communication, un concept qui n’a pas seulement envahi le domaine éducatif depuis les années 70, mais qui a pu constituer le cheval de bataille de plusieurs écoles linguistiques et sociolinguistiques faisant ainsi le thème de prédilection de toutes les personnes qui se préoccupent de l’enseignement des langues. C’est aussi une occasion propice pour montrer pourquoi l’enseignement/apprentissage de la compétence communicative est devenu une tâche plus que difficile si on sait que nombreux sont nos lycéens qui peinent à acquérir les habiletés langagières pour des raisons qui dépassent quelques fois ce qui relève de l’institution scolaire.
Cette contribution s’inscrit dans le cadre d’une thèse de doctorat en cours de réalisation. Elle repose, d’une part, sur une approche socio-didactique dans la mesure où nous nous intéressons à étudier l’enseignement de la langue française. D’autre part, elle s’inspire des méthodes empiriques adoptées par la sociolinguistique pour appréhender le travail analytique.
|
|---|
