Summary: | Les sociétés d’Afrique sahélienne sont connues pour la forte vulnérabilité de leur agriculture à la variabilité climatique (Mishra et al., 2008). Leur économie et leur sécurité alimentaire reposent principalement sur l’agriculture pluviale, mode de production le plus largement répandu. Les rendements agricoles sont extrêmement sensibles aux fluctuations inter-annuelles et intra-saisonnières des précipitations liées à la mousson d’été boréale. Cette région a enregistré au cours du XXe siècle la plus forte transition climatique, marquée par une péjoration pluviométrique exceptionnelle (Janicot, Fontaine, 1993; Lebel et al., 1997), avec de très fortes répercussions économiques et humaines, notamment sur les productions agricoles et les migrations.
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