ESPACIO IMAGINARIO VS ESPACIO REAL EN LOS PREMIOS NOBEL: LE CLÉZIO Y GARCÍA MÁRQUEZ

• Main Author: María Cruz Alonso Sutil
• Format: Article
• Language: English
• Published: Universidad de Antioquia 2012-10-01
• Series: Mutatis Mutandis
• Subjects: Lugar antropológico; no-lugar; supramodernidad; identidad; transitoriedad espacial; simbiosis; desdoblamiento autobiográfico
• Online Access: http://aprendeenlinea.udea.edu.co/revistas/index.php/mutatismutandis/article/view/12574/12472
• ISSN: 2011-799X; 2011-799X

Resumen: Es evidente que todo individuo necesita construir su propio lugar, un espacio con significado que le permita vivir en plenitud. Tiene la posibilidad de reivindicar lo privado, lo que le es propio, aquello que le pertenece como resultado de su identidad y de su apropiación. Cada lugar físico se convierte en un lugar antropológico dependiendo más de las conexiones del individuo con él que de la tipología del lugar. La falta de reconocimiento y de identidad genera una sensación de inestabilidad, desorientación e irrealidad en la mayoría de las personas. Llamamos no-lugares a aquellos espacios físicos donde esto ocurre, pues se trata de lugares que condenan y borran el "yo", dado que es impensable la posibilidad de poder establecer un vínculo con ellos. El hecho de conocer un lugar y de sentirse cómodo hace que uno se identifique plenamente con él; uno lo hace suyo en la medida en que vuelve a él. Sea cual sea la tipología del espacio, lo verdaderamente importante no es el espacio por donde el individuo se mueve o se desplaza, sino cómo vive las experiencias en ese lugar que le permitan crear vínculos y apropiarse del lugar. En general, la conciliación entre mundos y formas diferentes de ver la vida, la falta de libertad, el rechazo del "Otro", los conflictos bélicos, el respeto a la naturaleza son, entre otras, situaciones que preocupan a estos escritores en una sociedad donde la vida del individuo es un continuo vaivén y desasosiego. Palabras clave: Lugar antropológico, no-lugar, supramodernidad, identidad, transitoriedad espacial, simbiosis, desdoblamiento autobiográfico. SPACE IMAGINAIRE VS SPACE RÉEL CHEZ LES PRIX NOBEL: LE CLÉZIO Y GARCÍA MÁRQUEZ Résumé : Évidemment, tout individu a besoin de construire son propre endroit, son lieu, ce qui lui permet de vivre avec plénitude. Ici, il a la possibilité de revendiquer le privé, ce qui lui est propre, ce qui lui appartient comme résultat de son identité et de son appropriation. Chaque lieu physique devient un lieu anthropologique, mais cela dépend de rapports que l'individu y établit plutôt que de la typologie du lieu. Le manque de reconnaissance et d'identité provoque une sensation d'instabilité, de désorientation et d'irréalité chez la plupart des gens. Ces espaces-là, physiques, où tout cela se passe on les appelle des « non-lieux » où l'individu se sent isolé. Ce sont de lieux qui condamnent et qui effacent le « je », car la possibilité de pouvoir établir de rapports avec eux n'est pas envisagé. Le fait de connaître un lieu et de s'y sentir à l'aise, cela fait que l'on s'y identifie complètement, qu'on le fasse à soi et dans la mesure du possible, que l'on y revienne. Quoi que ce soit la typologie de l'espace, ce qui compte vraiment, ce n'est pas l'espace où l'on bouge, où l'on se déplace, mais comment l'individu vit les expériences qui lui permettent d'y créer des liens et de s'approprier un lieu. En général, la conciliation entre les mondes et les différentes formes d'envisager la vie, le manque de liberté, l'opposition au nouveau, à l'Autre, les conflits de guerres, le respect à la nature sont, entre autres, des situations qui préoccupent ces écrivains dans une société où la vie de l'individu continu à être un va-et vient et une inquiétude. Mots clés : Lieu anthropologique, non-lieu, supramodernité, identité, espace transitoire, symbiose, dédoublement autobiographique. IMAGINARY SPACE VS REAL SPACE IN THE NOBEL PRIZE WINNERS: LE CLÉZIO Y GARCÍA MÁRQUEZ Abstract: It is clear that every person needs to build his own place, a meaningful space that allows him to live fully. He has the possibility to claim that which is private, that which is his own, that which belongs to him as a result of his identity and his ownership. Each physical location becomes an anthropological place depending more on the personal connections with the place that on the very type of place. The lack of recognition and identity creates a sense of instability, disorientation and unreality in most people. We call non-physical spaces the places where this happens, because they condemn and obliterate the "I", as the possibility to establish a bond with them is almost unthinkable. The fact of knowing a place and feeling comfortable creates a fully identification of the person with the place, the individual endorses it coming back to it. Whatever the type of space, the most important thing is not the space in which the individual moves, but rather the experiences he lives there, allowing him to create links and take over the place. In general, reconciliation between worlds, different ways of seeing life, lack of freedom, the rejection of the "Other", war, respect for nature are, among others, situations of concern to these writers in a society where the life of the individual is a continuous swaying and restlessness. Keywords: anthropological place, non-place, supramodernity, identity, transitory space, symbiosis, autobiographical dédoublement.