Marges et périphéries : un espace pour des pratiques non touristiques.

En Amérique du Sud, comme ailleurs dans le monde, le tourisme peut aussi bien générer une manne de richesse que créer une véritable pandémie. Dans certaines régions, le regard et les intérêts des touristes ont, par exemple, complètement occulté ceux des habitants qui se voient alors reniés, voire ex...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Hugo Capellà Miternique, Pascale Marcotte
Format: Article
Language:fra
Published: Presses de l'Université du Québec 2014-12-01
Series:Téoros
Subjects:
Online Access:http://journals.openedition.org/teoros/2684
Description
Summary:En Amérique du Sud, comme ailleurs dans le monde, le tourisme peut aussi bien générer une manne de richesse que créer une véritable pandémie. Dans certaines régions, le regard et les intérêts des touristes ont, par exemple, complètement occulté ceux des habitants qui se voient alors reniés, voire expulsés. Cependant, ces phénomènes ne sont pas inexorables, et de nombreuses régions et villes du monde, sinon la majorité, malgré leurs atouts, sont plutôt exclues de la sphère touristique et vivent à l’abri de ces débordements. À l’ombre de ces excès apparaissent donc certaines régions qui suscitent un intérêt par le fait qu’elles soient non touristiques. Les touristes, à la recherche d’une certaine authenticité, s’y déplacent sachant que ces villes ne sont pas construites de toutes pièces pour eux. Concepción, la deuxième plus grande ville du Chili, est un bel exemple de destination « non touristique ». À travers l’étude de cas de cette ville, cet article a pour objectif d’analyser les espaces « marginaux ». Ce cas permettra de mieux comprendre l’intérêt croissant que génèrent ces lieux, jusque-là restés dans l’ombre.
ISSN:0712-8657
1923-2705