Gloria, canon, quand est-ce et poteau télégraphique : les boissons alcooliques et l’action de s’enivrer dans l’argot des sublimes

Denis Poulot naquit à Gray-la-Ville, au nord de Dijon, le 3 mars 1832. Après son parcours à l’École des Arts et Métiers de Châlons, il s’installa à Paris pour y débuter sa première étape professionnelle avant de s’établir comme entrepreneur et de fonder plusieurs fabriques. En partageant la vie de s...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Stéphane Hardy
Format: Article
Language:English
Published: Lodz University Press 2019-12-01
Series:Acta Universitatis Lodziensis: Folia Litteraria Romanica
Subjects:
Online Access:https://czasopisma.uni.lodz.pl/romanica/article/view/6413
Description
Summary:Denis Poulot naquit à Gray-la-Ville, au nord de Dijon, le 3 mars 1832. Après son parcours à l’École des Arts et Métiers de Châlons, il s’installa à Paris pour y débuter sa première étape professionnelle avant de s’établir comme entrepreneur et de fonder plusieurs fabriques. En partageant la vie de ses ouvriers, leurs conditions de travail, leurs habitudes ainsi que leurs contestations quotidiennes, Poulot eut, en tant que patron, une occasion unique de pouvoir étudier de très près leur façon de s’exprimer. Il en résulta son ouvrage Question sociale. Le Sublime ou le travailleur tel qu’il est en 1870, et ce qu’il peut être (1870) dont l’argot desdits sublimes, qui s’y trouve mentionné, échappa, jusqu’à présent, à une étude linguistique, voire argotologique. Sans qu’elle soit exhaustive, on trouvera, dans cet article, l’essentiel de la liste des unités lexicales et des expressions propres à l’argot des sublimes se focalisant sur le domaine des boissons alcooliques, sur l’action de boire et de s’enivrer et, enfin, sur les différentes dénominations du marchand de vin ainsi que sur celles désignant son établissement.
ISSN:1505-9065
2449-8831