Summary: | Background: Catheter ablation (CA) is performed in patients with atrial fibrillation (AF) to reduce symptoms and improve health-related quality of life (HRQL). Methods: This systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials (RCTs) evaluated CA of any energy modality compared with antiarrhythmic drugs (AADs) using inverse-variance random-effects models. We searched for RCTs reporting HRQL and AF-related symptoms at 3, 6, 12, 24, 48, and 60 months after treatment as well as the number of repeat ablations. Results: Of 15,878 records, we included 13 RCTs of CA vs AADs for the analyses of HRQL, 7 RCTs for the analyses of AF-related symptoms, and 13 RCTs for the number of repeat ablations. For the HRQL analyses at 3 months, there were significant increases in both the Physical Component Summary score (3 months’ standardized mean difference = 0.58 [0.39-0.78]; P < 0.00001, I2 = 6%, 3 trials, n = 443) and the Mental Component Summary score (3 months’ standardized mean difference = 0.57 [0.37-0.77]; P < 0.00001, I2 = 0%, 3 trials, n = 443), favouring CA over AADs. These differences were sustained at 12 months but not >24 months after randomization. Similar results were seen for AF-related symptoms. The number of repeat ablations and success rates after procedure varied considerably across trials. Conclusions: Evidence from few trials suggests that CA improves physical and mental health and AF-related symptoms in the short term, but these benefits decrease with time. More trials, reporting both HRQL and AF-related symptoms, at consistent time points are needed to assess the effectiveness of CA for the treatment of AF. Résumé: Contexte: L’ablation par cathéter (AC) est réalisée chez les patients atteints de fibrillation auriculaire (FA) afin d’atténuer les symptômes et d’améliorer la qualité de vie liée à la santé (QVLS). Méthodologie: Cette revue systématique et méta-analyse d’essais contrôlés à répartition aléatoire (ECRA) a permis d’évaluer l’AC, toutes modalités énergétiques confondues, comparativement aux agents antiarythmiques (AA) à l’aide de modèles à effets aléatoires à variance inverse. Nous avons recherché les ECRA qui faisaient état de la QVLS et des symptômes liés à la FA à 3, 6, 12, 24, 48 et 60 mois après le traitement et qui précisaient le nombre d’ablations répétées. Résultats: À partir de 15 878 entrées, nous avons retenu 13 ECRA comparant l’AC à des AA pour l’analyse de la QVLS, 7 autres pour l’analyse des symptômes liés à la FA et 13 de plus aux fins de calcul du nombre d’ablations répétées. L’analyse de la QVLS à 3 mois indique une augmentation significative du score sommaire de la composante physique (différence moyenne normalisée à 3 mois = 0,58 [0,39-0,78]; p < 0,00001, I2 = 6 %, 3 essais, n = 443) et du score sommaire de la composante mentale (différence moyenne normalisée à 3 mois = 0,57 [0,37-0,77]; p < 0,00001, I2 = 0 %, 3 essais, n = 443), faisant pencher la balance en faveur de l’AC plutôt que des AA. Ces différences persistaient à 12 mois après la répartition aléatoire, mais pas aux moments d’évaluation ultérieurs (24, 48 et 60 mois). Des résultats similaires ont été observés au chapitre des symptômes liés à la FA. Le nombre d’ablations répétées et le taux de réussite postopératoire variaient considérablement d’un essai à l’autre. Conclusions: Les données probantes de quelques essais donnent à penser que l’AC améliore la santé physique et mentale ainsi que les symptômes liés à la FA à court terme, mais que ces bienfaits s’atténuent avec le temps. D’autres essais faisant état de la QVLS et des symptômes liés à la FA, à des moments d’évaluation constants, devront être réalisés pour évaluer l’efficacité réelle de l’AC dans le traitement de la FA.
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