Variabilité selon le captureur de l'efficacité de répulsifs à base d'huiles végétales dans la protection individuelle contre les piqûres de Simulium damnosum s. l.

Dans le présent article, nous faisons état de la variabilité selon le captureur de l'efficacité de répulsifs à base d'huiles végétales appliquées sur la peau contre les piqûres de Simulium damnosum s. l. Les expérimentations ont été effectuées en zones de savane (Chaussée-Niaka) et de forê...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Sylla M., Konan L., Doannio J.M.C., Traoré S.
Format: Article
Language:English
Published: EDP Sciences 2002-12-01
Series:Parasite
Subjects:
Online Access:http://dx.doi.org/10.1051/parasite/2002094357
Description
Summary:Dans le présent article, nous faisons état de la variabilité selon le captureur de l'efficacité de répulsifs à base d'huiles végétales appliquées sur la peau contre les piqûres de Simulium damnosum s. l. Les expérimentations ont été effectuées en zones de savane (Chaussée-Niaka) et de forêt (Soubré) de Côte d'Ivoire. Les formulations (lotions, crèmes] testées lors de ces travaux ont été obtenues à partir d'huiles d'amande de palme (Elaeis guineensis), de coco (Cocos nucifera) et de gobi (Carapa procera). La technique classique de capture sur homme à l'aide de tubes à hémolyse en matière plastique a été utilisée. Pour chaque journée d'expérimentation, un captureur non traité (jambes non enduites de répulsif) servait de témoin. Les résultats indiquent qu'en savane, quels que soient le répulsif et le captureur, la densité simulidienne se situait de 1 à 4, 1 à 6 et de 2 à 10 simulies par homme et par jour lorsque le captureur était respectivement protégé avec le coco, le palmiste et le gobi. Avec les mêmes répulsifs, en zone de forêt, l'agressivité simulidienne variait de 9 à 16, de 2 à 30 et de 8 à 49 piqûres par jour. En comparaison, le témoin recevait de 67 à 90 et de 310 à 533 piqûres par jour, respectivement en zones de savane et de forêt. Malgré les variations importantes dans le nombre de simulies capturées en fonction du captureur choisi, nos résultats montrent que quels que soient le répulsif et l'espèce simulidienne, une protection similaire est conférée à tous les captureurs. Ils indiquent également que le recours à des substances naturelles locales, utilisées comme répulsifs en application dermique, est l'une des meilleures méthodes de protection personnelle contre les simulies.
ISSN:1252-607X
1776-1042