Patterns of residual HIV-1 RNA shedding in the seminal plasma of patients on effective antiretroviral therapy

Abstrait Résumé De plus en plus d’hommes sous traitement antirétroviral (ART) ont des rapports sexuels non protégés à des fins de procréation. Le principal déterminant de la transmission sexuelle est. l’excrétion séminale du VIH. Malgré un risque de transmission très faible, il reste difficile à éva...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Christophe Pasquier, Marie Walschaerts, Stéphanie Raymond, Nathalie Moinard, Karine Saune, Myriam Daudin, Jacques Izopet, Louis Bujan
Format: Article
Language:English
Published: BMC 2017-09-01
Series:Basic and Clinical Andrology
Subjects:
HIV
Online Access:http://link.springer.com/article/10.1186/s12610-017-0063-x
Description
Summary:Abstrait Résumé De plus en plus d’hommes sous traitement antirétroviral (ART) ont des rapports sexuels non protégés à des fins de procréation. Le principal déterminant de la transmission sexuelle est. l’excrétion séminale du VIH. Malgré un risque de transmission très faible, il reste difficile à évaluer au niveau individuel. Dans ce contexte, l’étude de l’excrétion séminale du VIH, notamment chez des hommes sous traitement antirétroviral, est. d’un grand intérêt. Résultats Nous avons analysé rétrospectivement l’excrétion séminale du HIV chez 362 hommes sous traitement antirétroviral consultant un centre d’assistance médicale à la procréation (1998–2013) pour déterminer sa fréquence, l’impact des antirétroviraux sur l’excrétion du HIV et identifier les profils d’excrétion. Les charges virales HIV-1 ont été mesurées dans 1396 échantillons de sang et de sperme prélevés concomitamment et les traitements, les données biologiques et épidémiologiques recueillis. Nous avons détecté une excrétion dans le plasma séminal isolée chez 5,3% des patients sous traitement antirétroviral efficace mais nous n’avons pas trouvé d’association avec la composition du traitement antirétroviral ou le taux de lymphocytes T CD4+. Ces hommes avaient eu plus de changements thérapeutiques et leur traitement avait été instauré depuis plus longtemps que pour les hommes non excréteurs. Les profils d’excrétion séminale du HIV parmi les patients avec une charge virale indétectable dans le sang étaient très variables. L’excrétion séminale du HIV peut survenir jusqu’à 5 ans après l’instauration du premier traitement antirétroviral. Conclusions La charge virale séminale du HIV était l’outil classique d’évaluation du risque viral de transmission pour les patients infertiles infectés par HIV et inclus dans les programmes d’assistance médicale à la procréation. Ceci peut continuer à être recommandé chez les patients ayant débuté un traitement antirétroviral dans les 6 mois précédent ou chez ceux avec des antécédents de mauvaise adhérence au traitement mais peut aussi être utile pour le conseil de certains patients. Le risque résiduel d’excrétion séminale du HIV est. probablement lié à des défauts d’adhérence au traitement antirétroviral mais des facteurs génitaux ne peuvent pas être éliminés.
ISSN:2051-4190