Aimé Césaire’s Une Saison au Congo and Barbara Kingsolver’s The Poisonwood Bible in the Light of Postcolonialism

S’il peut sembler problématique d’inclure dans le domaine de la littérature postcoloniale un auteur de nationalité américaine sans aucun lien apparent avec le Congo, où se déroule The Poisonwood Bible (1998), nous chercherons cependant à démontrer que le roman de Barbara Kingsolver entre en effet da...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Bénédicte Meillon
Format: Article
Language:English
Published: Presses Universitaires du Midi 2007-05-01
Series:Caliban: French Journal of English Studies
Subjects:
Online Access:http://journals.openedition.org/caliban/1939
id doaj-ddd6e062d6ad4e4d9023ae8f77eac302
record_format Article
spelling doaj-ddd6e062d6ad4e4d9023ae8f77eac3022020-11-24T21:45:48ZengPresses Universitaires du MidiCaliban: French Journal of English Studies2425-62502431-17662007-05-012119721110.4000/caliban.1939Aimé Césaire’s Une Saison au Congo and Barbara Kingsolver’s The Poisonwood Bible in the Light of PostcolonialismBénédicte MeillonS’il peut sembler problématique d’inclure dans le domaine de la littérature postcoloniale un auteur de nationalité américaine sans aucun lien apparent avec le Congo, où se déroule The Poisonwood Bible (1998), nous chercherons cependant à démontrer que le roman de Barbara Kingsolver entre en effet dans le domaine de la littérature postcoloniale, ne serait-ce que par ses intentions, ou de façon métaphorique, comme l’affirme du reste Feroza Jussawalla. Il s’agira ici de comparer la façon dont Aimé Césaire, dans la pièce Une saison au Congo (1966), et Barbara Kingsolver traitent de l’Histoire du Congo, et, notamment, leurs caractérisations du personnage de Patrice Lumumba. Par l’étude des convergences et des divergences entre ces deux œuvres appartenant respectivement à des peuples anciennement colons et colonisés, nous nous pencherons sur les différentes stratégies adoptées par Kingsolver et Césaire afin de représenter le passé, de remettre en question le discours colonialiste et de mettre à mal un certain afro-pessimisme. Nous étudierons en outre quels rôles ces deux œuvres semblent attribuer à la littérature quant à la mémoire, à la reterritorialisation de l’histoire et de l’histoire des discours. Nous nous attacherons enfin à établir ce qui fait la spécificité de l’écriture kingsolvérienne et qui se rattache à une approche de la littérature éminemment syncrétique, approche que nous avons qualifiée d’"oxymoronique"http://journals.openedition.org/caliban/1939CésaireKingsolverCongoLumumbaheteroglossiaintertextuality
collection DOAJ
language English
format Article
sources DOAJ
author Bénédicte Meillon
spellingShingle Bénédicte Meillon
Aimé Césaire’s Une Saison au Congo and Barbara Kingsolver’s The Poisonwood Bible in the Light of Postcolonialism
Caliban: French Journal of English Studies
Césaire
Kingsolver
Congo
Lumumba
heteroglossia
intertextuality
author_facet Bénédicte Meillon
author_sort Bénédicte Meillon
title Aimé Césaire’s Une Saison au Congo and Barbara Kingsolver’s The Poisonwood Bible in the Light of Postcolonialism
title_short Aimé Césaire’s Une Saison au Congo and Barbara Kingsolver’s The Poisonwood Bible in the Light of Postcolonialism
title_full Aimé Césaire’s Une Saison au Congo and Barbara Kingsolver’s The Poisonwood Bible in the Light of Postcolonialism
title_fullStr Aimé Césaire’s Une Saison au Congo and Barbara Kingsolver’s The Poisonwood Bible in the Light of Postcolonialism
title_full_unstemmed Aimé Césaire’s Une Saison au Congo and Barbara Kingsolver’s The Poisonwood Bible in the Light of Postcolonialism
title_sort aimé césaire’s une saison au congo and barbara kingsolver’s the poisonwood bible in the light of postcolonialism
publisher Presses Universitaires du Midi
series Caliban: French Journal of English Studies
issn 2425-6250
2431-1766
publishDate 2007-05-01
description S’il peut sembler problématique d’inclure dans le domaine de la littérature postcoloniale un auteur de nationalité américaine sans aucun lien apparent avec le Congo, où se déroule The Poisonwood Bible (1998), nous chercherons cependant à démontrer que le roman de Barbara Kingsolver entre en effet dans le domaine de la littérature postcoloniale, ne serait-ce que par ses intentions, ou de façon métaphorique, comme l’affirme du reste Feroza Jussawalla. Il s’agira ici de comparer la façon dont Aimé Césaire, dans la pièce Une saison au Congo (1966), et Barbara Kingsolver traitent de l’Histoire du Congo, et, notamment, leurs caractérisations du personnage de Patrice Lumumba. Par l’étude des convergences et des divergences entre ces deux œuvres appartenant respectivement à des peuples anciennement colons et colonisés, nous nous pencherons sur les différentes stratégies adoptées par Kingsolver et Césaire afin de représenter le passé, de remettre en question le discours colonialiste et de mettre à mal un certain afro-pessimisme. Nous étudierons en outre quels rôles ces deux œuvres semblent attribuer à la littérature quant à la mémoire, à la reterritorialisation de l’histoire et de l’histoire des discours. Nous nous attacherons enfin à établir ce qui fait la spécificité de l’écriture kingsolvérienne et qui se rattache à une approche de la littérature éminemment syncrétique, approche que nous avons qualifiée d’"oxymoronique"
topic Césaire
Kingsolver
Congo
Lumumba
heteroglossia
intertextuality
url http://journals.openedition.org/caliban/1939
work_keys_str_mv AT benedictemeillon aimecesairesunesaisonaucongoandbarbarakingsolversthepoisonwoodbibleinthelightofpostcolonialism
_version_ 1725904102137790464