Depression und (Nicht-)Arbeit. Zum Status des Depressiven innerhalb der Kritik der Arbeit
Aujourd’hui, la dépression constitue l’antithèse à la permanence du travail. La personne dépressive représente le contre-pied de la personne flexible et possédant le sens de l’entreprise qui est exigé en tout lieu. Ce faisant, la dépression est soit vue comme pathologie, en tant que partie du rébus...
Main Author: | |
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Format: | Article |
Language: | deu |
Published: |
Centre Interdisciplinaire d'Etudes et de Recherches sur l'Allemagne (CIERA)
2012-12-01
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Series: | Tr@jectoires |
Subjects: | |
Online Access: | http://journals.openedition.org/trajectoires/1007 |
Summary: | Aujourd’hui, la dépression constitue l’antithèse à la permanence du travail. La personne dépressive représente le contre-pied de la personne flexible et possédant le sens de l’entreprise qui est exigé en tout lieu. Ce faisant, la dépression est soit vue comme pathologie, en tant que partie du rébus ou bien comme symptôme de la société moderne. L’article décrit ces attributions de sens concernant la personne dépressive en Allemagne et en France à l’aide de textes sociologiques et philosophiques d’Alain Ehrenberg, Alexandra Rau et Byung-Chul Han. Pour ce faire, on ébauche la relation complexe entre le travail, l’absence de travail et la dépression ; les causes de cette relation ne pouvant être facilement imputées. Avec la chercheuse américaine en lettres modernes Lauren Berlant, on propose donc ensuite de considérer l’état dépressif comme une forme d’attachement aux fantasmes collectifs liés au travail et à l’absence de travail, comme un attachement qui est transmis de manière affective plutôt que rationnelle. |
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ISSN: | 1959-531X 1961-9057 |