Divini elementa poetae: les lieux et leurs noms dans l’oeuvre de jeunesse de Marcel Proust

Le recueil hétérogène des textes de jeunesse que Proust publie en 1896 à compte d´auteur cimente sa réputation de dilettante et de snob. En ce qui concerne son début littéraire, le jugement des contemporains sur Proust a été confirmé par la postérité. Tout en reconnaissant l´abîme qui sépare Les Pl...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Katarina Marinčič
Format: Article
Language:deu
Published: Znanstvena založba Filozofske fakultete Univerze v Ljubljani (Ljubljana University Press, Faculy of Arts) 2019-12-01
Series:Ars & Humanitas
Subjects:
Online Access:https://revije.ff.uni-lj.si/arshumanitas/article/view/8978
Description
Summary:Le recueil hétérogène des textes de jeunesse que Proust publie en 1896 à compte d´auteur cimente sa réputation de dilettante et de snob. En ce qui concerne son début littéraire, le jugement des contemporains sur Proust a été confirmé par la postérité. Tout en reconnaissant l´abîme qui sépare Les Plaisirs et les Jours de la Recherche, nous nous proposons de souligner quelques particularités des textes de jeunesse qui nous aident peut-être à discerner, au delà des ressemblances thématiques banales et trompeuses, des germes de l’écriture proustienne dans l’écriture tâtonnante du mondain amateur. Même dans les parties les moins réussies et les plus insignifiantes des Plaisirs et les Jours, on peut remarquer une préoccupation que Proust gardera jusqu’à la dernière page de son grand cycle: le besoin de s’orienter dans l’espace – pour pouvoir se placer dans le temps.
ISSN:1854-9632
2350-4218