Modèles mathématiques de la fusion nivale

Dans ce travail, nous procèderons d'abord à une étude attentive des séries de mesures existantes. Ensuite, après des rappels sur les différents phénomènes qui participent à la fusion nivale, nous chercherons à schématiser les échanges thermiques de surface, puis le cheminement de l 'eau de...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Obled, Charles
Language:FRE
Published: 1971
Subjects:
Online Access:http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00813640
http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/81/36/40/PDF/These-Obled-1971.pdf
Description
Summary:Dans ce travail, nous procèderons d'abord à une étude attentive des séries de mesures existantes. Ensuite, après des rappels sur les différents phénomènes qui participent à la fusion nivale, nous chercherons à schématiser les échanges thermiques de surface, puis le cheminement de l 'eau de fusion à travers le manteau. Un travail semblable a été entrepris, dès 1964, par E.A . ANDERSON, qui a abouti en 1968, à un modèle de fonte intégré depuis dans le Stanford Watershed Model. Toutefois, les données du Col de Porte présentent certaines lacunes et nous conduiront à insister plus particulièrement sur les problèmes d'estimation des quantités non mesurées. Nous décrirons rapidement les essais et la mise au point du modèle, en donnant au passage un aperçu des problèmes généraux r encontrés dans la conception et la mise au point des modèles déterministes en hydrologie, puis nous regarderons comment évoluent les performances de ce modèle quand, sans en changer la structure, on réduit le nombre des variables d'entrée pour ne conserver que celles qui sont généralement disponibles. Dans une dernière partie, nous essaierons d'aborder le problème de manière statistique. Après quelques rappels théoriques, nous chercherons quelles sont les variables les plus explicatives et nous les utiliserons dans un modèle linéaire simple, mais d'une mise en oeuvre plus rapide que nous comparerons au modèle déterministe retenu; L'approche statistique nous suggerera aussi quelques remarques sur les données de débit utilisées, ainsi que sur la méthode du "facteur de fonte" couramment employée.