Collectivité des noyaux de Zinc riches en neutrons par mesure de temps de vie avec le démonstrateur AGATA. Développement d'une cible d'hydrogène et physique aux énergies relativistes

L'étude de la spectroscopie et de la structure des noyaux exotiques a permis ces dernières années de nombreuses découvertes par rapport à ce qu'on connaissait sur les noyaux stables : les noyaux peuvent être déformés et certains nombres magiques ne sont pas persistants lorsque l'on s&...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Louchart-Henning, Corinne
Language:fra
Published: Université Paris Sud - Paris XI 2012
Subjects:
Online Access:http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00819675
http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/81/96/75/PDF/VD2_LOUCHART_CORINNE_170912.pdf
Description
Summary:L'étude de la spectroscopie et de la structure des noyaux exotiques a permis ces dernières années de nombreuses découvertes par rapport à ce qu'on connaissait sur les noyaux stables : les noyaux peuvent être déformés et certains nombres magiques ne sont pas persistants lorsque l'on s'approche des drip line. Autour du 68Ni, qui présente des signes de fermeture de sous couche à N=40 (énergie d'excitation du 2+1 élevée et B(E2 ;2+->0+) faible), les noyaux exotiques tels les isotopes de Cr, Fe, Zn et Ge, présentent des déformations et les expériences récemment menées indiquent un développement rapide de la collectivité. L'expérience menée au LNL (Laboratori Nazionali di Legnaro) sur les isotopes 70,72,74Zn a conclu à la mesure d'une durée de vie étonnamment longue pour l'état 4+ du 74Zn, menant à un rapport entre B(E2; 4+ -> 2 +) et B(E2; 2+ -> 0+) très faible, non expliqué par les calculs au-delà du champ moyen ou de modèle en couche. Cette expérience a été l'une des premières de la campagne du démonstrateur AGATA.Deux types de réactions directes sont utilisées pour extraire les facteurs spectroscopiques, quantités reliées au nombre d'occupation des couches. Les valeurs trouvées expérimentalement ne sont pas consistantes entre elles dans le cas d'arrachage d'un nucléon très lié au noyau. Cette différence entre les deux mesures expérimentales pourrait provenir du fait qu'on ne modélise pas correctement le mécanisme de réaction des réactions d'arrachage d'un nucléon. Des calculs basés sur une approche d'une cascade intra-nucléaire suivie d'une phase d'évaporation tendent à montrer les insuffisances dans la modélisation actuelle des réactions.