(Dé)cousu(es), ou, Il était une fois une petite fille qui avait peur des oiseaux : mise en jeu de doubles féminins à partir du langage marionnettique

Notre mémoire-création vise à considérer le langage de la marionnette comme un art du double. Son objectif premier est de démontrer comment la figure du double peut devenir l'épicentre d'une dramaturgie visuelle libérée de la parole. L'essai scénique (dé)cousu(es) met à l'épreuve...

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Bibliographic Details
Main Author: Racine, Emilie
Format: Others
Published: 2013
Subjects:
Online Access:http://www.archipel.uqam.ca/5659/1/M12988.pdf
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Inconscient collectif
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Marionnette
Racine, Emilie
(Dé)cousu(es), ou, Il était une fois une petite fille qui avait peur des oiseaux : mise en jeu de doubles féminins à partir du langage marionnettique
description Notre mémoire-création vise à considérer le langage de la marionnette comme un art du double. Son objectif premier est de démontrer comment la figure du double peut devenir l'épicentre d'une dramaturgie visuelle libérée de la parole. L'essai scénique (dé)cousu(es) met à l'épreuve différents procédés dramaturgiques propres au langage marionnettique pour mettre en jeu des doubles féminins, soit la petite fille, la poupée et la femme corbeau. La recherche expérimente les possibilités dramaturgiques découlant des rapports corporels entre une interprète et ses doubles; l'effet d'étrangeté éveillé par la plasticité de la marionnette mise en relation avec l'organicité du vivant; et le traitement de la matière plastique comme révélatrice d'un univers métaphorique. Ainsi, les techniques de manipulation, le langage des corps entre l'animé et l'inanimé, les jeux de masques, les jeux d'ombres - tous des éléments symboliques propres au langage marionnettique - deviennent ici les matériaux avec et par lesquels le projet élabore une écriture scénique centrée sur une figure humaine multiple, tout en proposant un regard autoréflexif sur l'imaginaire féminin. En complément de notre essai scénique, la partie théorique de ce mémoire-création se concentre d'abord sur les fondements du langage visuel de la marionnette et sa dramaturgie axée sur la figure du double. Le second chapitre tente de définir le jeu entre l'animé et l'inanimé, principalement à travers l'étude de trois approches contemporaines de la marionnette : celles de Neville Tranter, de Nicole Mossoux et d'Ilka Schönbein. Le dernier chapitre retrace le processus de création de (dé)cousu(es) et les différents procédés dramaturgiques explorés dans notre écriture. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : langage marionnettique, figure du double, dramaturgie visuelle, inconscient collectif, imaginaire féminin.
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