Caractérisation de l’alexithymie chez les personnes atteintes de schizophrénie en début d'évolution
Cette thèse propose la caractérisation de l’alexithymie chez les personnes atteintes de schizophrénie (SZ) en début d’évolution, comparativement à un groupe témoin, en trois étapes. La première étape est une revue critique des écrits sur l’alexithymie en SZ, où sont notées une grande variabilité con...
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Format: | Doctoral Thesis |
Language: | French |
Published: |
Université Laval
2011
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BF 20.5 UL 2011 Alexithymie Schizophrènes -- Évaluation Schizophrènes -- Psychologie Personnalité -- Évaluation -- Tests Imagerie (Psychologie) |
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BF 20.5 UL 2011 Alexithymie Schizophrènes -- Évaluation Schizophrènes -- Psychologie Personnalité -- Évaluation -- Tests Imagerie (Psychologie) Ouellet, Rosalie Caractérisation de l’alexithymie chez les personnes atteintes de schizophrénie en début d'évolution |
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Cette thèse propose la caractérisation de l’alexithymie chez les personnes atteintes de schizophrénie (SZ) en début d’évolution, comparativement à un groupe témoin, en trois étapes. La première étape est une revue critique des écrits sur l’alexithymie en SZ, où sont notées une grande variabilité conceptuelle et d’importantes lacunes méthodologiques. Malgré cela, l’alexithymie se révèle sévère et prévalente, peu associée aux symptômes de la SZ, associée aux symptômes anxio-dépressifs et adéquatement mesurée à l’aide de la TAS-20. La deuxième étape, effectuée auprès de 33 personnes atteintes de SZ et de 31 personnes témoins, consiste en deux volets. Le premier volet compare les caractéristiques de l’alexithymie chez les deux groupes, qui s’avère plus sévère et prévalente chez le groupe clinique, au sein duquel elle se démarque par une difficulté significative à identifier les émotions. Le deuxième volet est l’examen des relations entre l’alexithymie, la mentalisation et la cognition sociale chez les deux groupes, ainsi qu’avec la symptomatologie et le fonctionnement social chez le groupe clinique. Le résultat principal indique que malgré une sévérité supérieure de l’alexithymie et la présence d’un déficit de mentalisation, ces deux concepts ne sont pas associés chez les personnes atteintes de SZ; ils le sont cependant significativement chez les témoins. La troisième étape est l’étude de certaines propriétés psychométriques d’une mesure de l’alexithymie, l’Observer Alexithymia Scale (OAS), lorsqu’elle est cotée par des professionnels de la santé chez des personnes atteintes de SZ (n = 33). L’objectif est de déterminer si l’OAS est une alternative adéquate au questionnaire TAS-20 chez cette population dont la capacité d’introspection et de conscience émotionnelle est souvent diminuée. L’OAS présente des propriétés psychométriques satisfaisantes en général, mais elle est significativement associée aux symptômes négatifs, constituant une limite majeure à son emploi lorsqu’elle est cotée par un professionnel de la santé. En conclusion, la présente thèse révèle d’importantes difficultés émotionnelles chez les personnes atteintes de SZ, qui ne sont reliées ni à la mentalisation ni aux symptômes, mais qui sont associées à un fonctionnement social appauvri. Il appert important de poursuivre les recherches sur l’alexithymie et sa mesure, et sur la mentalisation. === This thesis proposes an effort to better characterize alexithymia in people with recent-onset schizophrenia (SZ) compared to non clinical controls through three major steps. The first step is to critically review the previous studies on alexithymia in SZ (n = 10) which, despite important conceptual variability and methodological caveats, highlight high severity of alexithymic features that are relatively independent from major SZ symptoms and associated to symptoms of general psychopathology, and that can be reliably measured with the TAS-20. The second step involves the comparison of two groups (SZ n = 33, Controls n = 31) regarding alexithymic features and the relationships between alexithymia, mentalizing and social cognition. It reveals that despite a higher severity of alexithymia and a mentalizing impairment in people with SZ, there is no association between both constructs in this group, thus infirming our hypothesis. However there is a significant negative association between them in the control group. The third step, as an attempt to find an alternative measure to the TAS-20 questionnaire in people who are known to show poor insight and emotional awareness, involves the study of psychometric properties of the Observer Alexithymia Scale (OAS) when it is rated by mental health professionals among people with SZ (n = 33). It shows that the OAS displays good psychometric properties in general, though it is moderately to strongly correlated to negative symptoms of SZ. This is an important limit to its use in this clinical population, at least when it is rated by a mental health professional. Results could be more accurate if the OAS was rated by a close relative, as suggested for future research. Overall, the results from the current thesis support the existence of important difficulties in emotion processing in people with SZ, principally characterized by the alexithymic feature “difficulty identifying emotions”, that are not related to mentalizing nor to symptoms but associated to a diminished social functioning. Some explanations, such as the specificity of alexithymia measures and the possible presence of a particular type of alexithymia in people with SZ, are proposed. |
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ndltd-LAVAL-oai-corpus.ulaval.ca-20.500.11794-225202020-07-31T17:09:37Z Caractérisation de l’alexithymie chez les personnes atteintes de schizophrénie en début d'évolution Ouellet, Rosalie Bégin, Catherine Roy, Marc-André BF 20.5 UL 2011 Alexithymie Schizophrènes -- Évaluation Schizophrènes -- Psychologie Personnalité -- Évaluation -- Tests Imagerie (Psychologie) Cette thèse propose la caractérisation de l’alexithymie chez les personnes atteintes de schizophrénie (SZ) en début d’évolution, comparativement à un groupe témoin, en trois étapes. La première étape est une revue critique des écrits sur l’alexithymie en SZ, où sont notées une grande variabilité conceptuelle et d’importantes lacunes méthodologiques. Malgré cela, l’alexithymie se révèle sévère et prévalente, peu associée aux symptômes de la SZ, associée aux symptômes anxio-dépressifs et adéquatement mesurée à l’aide de la TAS-20. La deuxième étape, effectuée auprès de 33 personnes atteintes de SZ et de 31 personnes témoins, consiste en deux volets. Le premier volet compare les caractéristiques de l’alexithymie chez les deux groupes, qui s’avère plus sévère et prévalente chez le groupe clinique, au sein duquel elle se démarque par une difficulté significative à identifier les émotions. Le deuxième volet est l’examen des relations entre l’alexithymie, la mentalisation et la cognition sociale chez les deux groupes, ainsi qu’avec la symptomatologie et le fonctionnement social chez le groupe clinique. Le résultat principal indique que malgré une sévérité supérieure de l’alexithymie et la présence d’un déficit de mentalisation, ces deux concepts ne sont pas associés chez les personnes atteintes de SZ; ils le sont cependant significativement chez les témoins. La troisième étape est l’étude de certaines propriétés psychométriques d’une mesure de l’alexithymie, l’Observer Alexithymia Scale (OAS), lorsqu’elle est cotée par des professionnels de la santé chez des personnes atteintes de SZ (n = 33). L’objectif est de déterminer si l’OAS est une alternative adéquate au questionnaire TAS-20 chez cette population dont la capacité d’introspection et de conscience émotionnelle est souvent diminuée. L’OAS présente des propriétés psychométriques satisfaisantes en général, mais elle est significativement associée aux symptômes négatifs, constituant une limite majeure à son emploi lorsqu’elle est cotée par un professionnel de la santé. En conclusion, la présente thèse révèle d’importantes difficultés émotionnelles chez les personnes atteintes de SZ, qui ne sont reliées ni à la mentalisation ni aux symptômes, mais qui sont associées à un fonctionnement social appauvri. Il appert important de poursuivre les recherches sur l’alexithymie et sa mesure, et sur la mentalisation. This thesis proposes an effort to better characterize alexithymia in people with recent-onset schizophrenia (SZ) compared to non clinical controls through three major steps. The first step is to critically review the previous studies on alexithymia in SZ (n = 10) which, despite important conceptual variability and methodological caveats, highlight high severity of alexithymic features that are relatively independent from major SZ symptoms and associated to symptoms of general psychopathology, and that can be reliably measured with the TAS-20. The second step involves the comparison of two groups (SZ n = 33, Controls n = 31) regarding alexithymic features and the relationships between alexithymia, mentalizing and social cognition. It reveals that despite a higher severity of alexithymia and a mentalizing impairment in people with SZ, there is no association between both constructs in this group, thus infirming our hypothesis. However there is a significant negative association between them in the control group. The third step, as an attempt to find an alternative measure to the TAS-20 questionnaire in people who are known to show poor insight and emotional awareness, involves the study of psychometric properties of the Observer Alexithymia Scale (OAS) when it is rated by mental health professionals among people with SZ (n = 33). It shows that the OAS displays good psychometric properties in general, though it is moderately to strongly correlated to negative symptoms of SZ. This is an important limit to its use in this clinical population, at least when it is rated by a mental health professional. Results could be more accurate if the OAS was rated by a close relative, as suggested for future research. Overall, the results from the current thesis support the existence of important difficulties in emotion processing in people with SZ, principally characterized by the alexithymic feature “difficulty identifying emotions”, that are not related to mentalizing nor to symptoms but associated to a diminished social functioning. Some explanations, such as the specificity of alexithymia measures and the possible presence of a particular type of alexithymia in people with SZ, are proposed. 2011 info:eu-repo/semantics/openAccess https://corpus.ulaval.ca/jspui/conditions.jsp info:eu-repo/semantics/doctoralThesis http://hdl.handle.net/20.500.11794/22520 fre 202 p. application/pdf Université Laval |