Analyses des choix de mode de transport des déplacements de la communauté de l'Université Laval par la méthode des préférences déclarées

Afin d'évaluer l'impact de plusieurs mesures visant à réduire la congestion dans le secteur de l'Université Laval (UL), les choix de modes de transport des automobilistes s'y rendant régulièrement sont modélisés et analysés avec la méthode des préférences déclarées. Pour ce faire...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Lapierre, Nathanaël
Other Authors: Barla, Philippe
Format: Dissertation
Language:French
Published: Université Laval 2012
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/20.500.11794/23255
Description
Summary:Afin d'évaluer l'impact de plusieurs mesures visant à réduire la congestion dans le secteur de l'Université Laval (UL), les choix de modes de transport des automobilistes s'y rendant régulièrement sont modélisés et analysés avec la méthode des préférences déclarées. Pour ce faire, des choix hypothétiques de mode de transport ont été soumis à 722 automobilistes de la communauté universitaire ayant aussi l'option d'utiliser le transport en commun. Les choix recueillis permettent d'estimer des modèles de type logits dichotomiques de choix de mode de transport. Sur le plan méthodologique, notre analyse révèle qu'il est important d'inclure dans le modèle une variable aléatoire spécifique à chaque individu. Les principaux résultats de l'analyse sont : • la valeur implicite du temps en automobile est de 4,71 $ (4,84 $) par heure pour les étudiants (employées) et de 4,83 $ (4,41 $) par heure en autobus; • les étudiants sont plus sensibles que les employés à l'augmentation des coûts des modes de transport; • les mesures rendant l'autobus plus attrayant par rapport à l'automobile sont plus effectives lorsqu'elles sont employées conjointement. On observe que la part modale de l'automobile est réduite de 9 % en rendant égale le temps de déplacement en autobus et en automobile et de 10 % en rendant l'autobus gratuit. Par contre, lorsque ces deux mesures sont employées conjointement, la part de l'automobile diminue de 58 %.