Le « vécrire » dans l’œuvre romanesque de Marguerite Andersen

L’intérêt des romans de Marguerite Andersen repose sur les enjeux stratégiques des modalités génériques employées par l’auteure, ainsi que sur les mécanismes exploités par chaque narratrice dans le récit de son parcours identitaire. Nous proposons une approche théorique qui s’inspire de la thématiqu...

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Bibliographic Details
Main Author: Tennier-Gigliotti, Julie Corine Elizabeth
Other Authors: O'Neill-Karch, Mariel
Language:fr
Published: 2014
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/1807/44138
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spelling ndltd-TORONTO-oai-tspace.library.utoronto.ca-1807-441382014-04-03T04:09:37ZLe « vécrire » dans l’œuvre romanesque de Marguerite AndersenTennier-Gigliotti, Julie Corine ElizabethOntarioCanadian Literature in FrenchIdentitéAutofictionFranco-Ontarian LiteratureLittérature canadienne en françaisLittérature franco-ontarienneFéminismeMarguerite AndersenRomanCritique20e et 21e siècle0355L’intérêt des romans de Marguerite Andersen repose sur les enjeux stratégiques des modalités génériques employées par l’auteure, ainsi que sur les mécanismes exploités par chaque narratrice dans le récit de son parcours identitaire. Nous proposons une approche théorique qui s’inspire de la thématique du « vécrire », néologisme emprunté au roman Salut Galarneau ! de Jacques Godbout. La narratrice du premier roman, De mémoire de femme, emploie le mot « vécrire » en réfléchissant à son projet d’écriture et si la narratrice exprime le même désir que le personnage de Jacques Godbout, celui d’entremêler la vie et l’écriture, il y a encore plus. Chez elle, « vécrire » est intimement lié à l’énonciation de la quête de sens de ses protagonistes féminins, un parcours narratif à visées éthiques et esthétiques. Il s’agit d’un processus complexe qui exige un cadre théorique à trois dimensions, alimenté d’écrits dans plusieurs domaines. La première dimension du cadre théorique porte sur la construction identitaire, la deuxième dimension, sur la dynamique mémorielle et figurative du « vivre » et de l’« écrire » et la troisième dimension, sur la question générique. La thèse comporte un premier chapitre consacré aux enjeux théoriques. Le deuxième analyse De mémoire de femme et sert en quelque sorte de matrice esthétique et didactique, car il révèle les éléments fondamentaux du « vécrire » qui traversent tout le corpus. Les troisième, quatrième et cinquième chapitres portent respectivement sur L’Homme-papier, La soupe et Parallèles. La quête scripturaire de chaque narratrice soulève des questions intéressantes quant à la confusion des sphères du référentiel et de l’imaginaire qui peut s’opérer selon la volonté de l’écrivaine – dans les termes de Jacques Godbout, par le mensonge – ou à d’autres moments, par le mécanisme du refoulement ou le jeu entre la mémoire et l’oubli. Dans la conclusion, nous abordons brièvement deux romans récents de Marguerite Andersen, pour dégager la cohérence de son projet d’écriture. Enfin, notre réflexion portera sur la façon dont ces textes participent au mouvement littéraire francophone, à l’écriture au féminin et à la littérature franco-ontarienne.O'Neill-Karch, Mariel2014-032014-04-02T18:43:09ZNO_RESTRICTION2014-04-02T18:43:09Z2014-04-02Thesishttp://hdl.handle.net/1807/44138fr
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language fr
sources NDLTD
topic Ontario
Canadian Literature in French
Identité
Autofiction
Franco-Ontarian Literature
Littérature canadienne en français
Littérature franco-ontarienne
Féminisme
Marguerite Andersen
Roman
Critique
20e et 21e siècle
0355
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Littérature canadienne en français
Littérature franco-ontarienne
Féminisme
Marguerite Andersen
Roman
Critique
20e et 21e siècle
0355
Tennier-Gigliotti, Julie Corine Elizabeth
Le « vécrire » dans l’œuvre romanesque de Marguerite Andersen
description L’intérêt des romans de Marguerite Andersen repose sur les enjeux stratégiques des modalités génériques employées par l’auteure, ainsi que sur les mécanismes exploités par chaque narratrice dans le récit de son parcours identitaire. Nous proposons une approche théorique qui s’inspire de la thématique du « vécrire », néologisme emprunté au roman Salut Galarneau ! de Jacques Godbout. La narratrice du premier roman, De mémoire de femme, emploie le mot « vécrire » en réfléchissant à son projet d’écriture et si la narratrice exprime le même désir que le personnage de Jacques Godbout, celui d’entremêler la vie et l’écriture, il y a encore plus. Chez elle, « vécrire » est intimement lié à l’énonciation de la quête de sens de ses protagonistes féminins, un parcours narratif à visées éthiques et esthétiques. Il s’agit d’un processus complexe qui exige un cadre théorique à trois dimensions, alimenté d’écrits dans plusieurs domaines. La première dimension du cadre théorique porte sur la construction identitaire, la deuxième dimension, sur la dynamique mémorielle et figurative du « vivre » et de l’« écrire » et la troisième dimension, sur la question générique. La thèse comporte un premier chapitre consacré aux enjeux théoriques. Le deuxième analyse De mémoire de femme et sert en quelque sorte de matrice esthétique et didactique, car il révèle les éléments fondamentaux du « vécrire » qui traversent tout le corpus. Les troisième, quatrième et cinquième chapitres portent respectivement sur L’Homme-papier, La soupe et Parallèles. La quête scripturaire de chaque narratrice soulève des questions intéressantes quant à la confusion des sphères du référentiel et de l’imaginaire qui peut s’opérer selon la volonté de l’écrivaine – dans les termes de Jacques Godbout, par le mensonge – ou à d’autres moments, par le mécanisme du refoulement ou le jeu entre la mémoire et l’oubli. Dans la conclusion, nous abordons brièvement deux romans récents de Marguerite Andersen, pour dégager la cohérence de son projet d’écriture. Enfin, notre réflexion portera sur la façon dont ces textes participent au mouvement littéraire francophone, à l’écriture au féminin et à la littérature franco-ontarienne.
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