Summary: | 碩士 === 輔仁大學 === 法國語文學系碩士班 === 106 === En nous posant la question : « Existe-t-il une identité culturelle portée par les édifices ruraux pour les villageois de Ruijing ? », notre objectif principal était de savoir s’il existait des arguments pertinents qui justifient la conservation du village de Ruijing comme patrimoine. Consciente que les caractéristiques architecturales spécifiques des maisons rurales ne présentaient pas de caractère exceptionnel, mais ayant l’intuition que le village dans son l’ensemble pouvait être porteur d’une valeur culturelle importante pour les habitants, nous avons cherché à comprendre la relation que ceux-ci entretenaient avec le village.
Ce travail est constitué de trois parties. Dans la première partie méthodologique, nous nous sommes intéressés aux théories susceptibles d’être appliquées à notre réflexion. Cela nous a conduit à privilégier une approche anthropologique, et de ce fait, à conduire des entretiens avec des habitants. Nous nous sommes plus particulièrement intéressés à une famille, la famille LIN, dont le nom est le plus fréquent dans le village et dont les maisons en constituent l’ensemble le plus caractéristique. Ensuite, entrant dans le monde de Ruijing, nous avons analysé son histoire, sa géographie, son évolution architecturale, ainsi que la mobilité de la famille de Shu-Sheng LIN. Dans les derniers paragraphes, nous abordons la discussion des identités culturelles des maisons et de l’ensemble du village de Ruijing telles qu’elles sont perçues et vécues par les villageois.
Avec l’aide de méthodes anthropologiques, et à travers la notion de l’identité ethnique de Fredrick BARTH, l’idée la « compétance d’édifier » de Françoise CHOAY, et ainsi que la « trajection » d’Augustin BERQUE, ect, ce travail vise à ouvrir des voies pour la construction du discours sur la valeur des biens culturels et des lieux de mémoires qui n’ont pas de valeur patrimoniale classique évidente.
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