Le lignage des fées : écriture et transmission de la féerie aux XVe et XVIe siècles

La période allant de l’invention de Mélusine (c. 1390) à sa réinterprétation dans l’Alector (1560) peut être vue comme un « âge d’or de la féerie », qui s’étend hors de son domaine d’origine (le merveilleux) et fait émerger des figures neuves. Loin de disparaître de l’imaginaire des XVe et XVIe s.,...

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Main Author: Hoernel, Alexandra
Other Authors: Tours
Language:fr
Published: 2011
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spelling ndltd-theses.fr-2011TOUR20272018-10-28T04:49:34Z Le lignage des fées : écriture et transmission de la féerie aux XVe et XVIe siècles Fairy lignage : Writing and transmission of the fairy in the 15th and 16th centuries fiction in France Féerie Merveilleux Transmission Roman humaniste Morgane Mélusine Sibylle Alcine Urgande Faery Marvellous Transmission Humanist novel Morgan Melusine Sibyl Alcina Urganda La période allant de l’invention de Mélusine (c. 1390) à sa réinterprétation dans l’Alector (1560) peut être vue comme un « âge d’or de la féerie », qui s’étend hors de son domaine d’origine (le merveilleux) et fait émerger des figures neuves. Loin de disparaître de l’imaginaire des XVe et XVIe s., les fées en sont une composante essentielle. L’étude chronologiquement délimitée par ces repères et prolongée, pour certaines figures, jusqu’aux romans baroques (d’Urfé et Rosset c. 1612) dresse un tableau de la féerie au féminin. Organisée autour des quatre fées « cardinales », Morgane, Mélusine, Alcine et Urgande, nommées dans le programme des fêtes royales de Bayonne (1566), elle analyse leur évolution du point de vue de l’écriture et de sa réception. Elle cerne aussi des figures qui perdent leur identité féerique (Sibylle, Méridienne) et en recherche les causes. Tout en marquant des continuités et des parentés qui tiennent à des lignages « fictionnels » ou dynastiques, elle analyse des mutations (allégorisation, idéalisation) qui font valoir la richesse de la matière et son rôle dans l’évolution de l’imaginaire et des Lettres, de la fin du Moyen Âge à la Renaissance From Melusine’s first appearance in literature (c. 1390) to its new treatment in the Alector (1560), the late Middle Ages and Renaissance period can be seen as the « golden age of faery », as it expands beyond its original field (the marvellous) and shapes up some new figures. Far from vanishing from the 15th and 16th centuries fiction, faery is a crucial part of it. Within these chronological boundaries and slightly beyond, as some figures are still mentioned in baroque novels (such as d’Urfé’s and Rosset’s c. 1612), this study makes a broad inquiry into feminine faery. Built up around the four « cardinal » faeries – Morgan, Melusine, Alcina and Urganda – still featuring in the royal feasts of Bayonne in 1566, it focuses on their evolution through writing and reading. It also points out Sibyl and Meridiana as figures who tend to lose their faery quality. While showing some continuity among faeries due to fictional kinship or dynastic lineage, it investigates the disruption caused by allegory and idealization, thus bringing into light a huge material and its decisive role in the shaping of imagination and literature, from the late medieval period to the Renaissance Electronic Thesis or Dissertation Text fr http://www.theses.fr/2011TOUR2027/document Hoernel, Alexandra 2011-11-25 Tours Vincensini, Jean-Jacques Polizzi, Gilles
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Humanist novel
Morgan
Melusine
Sibyl
Alcina
Urganda

Hoernel, Alexandra
Le lignage des fées : écriture et transmission de la féerie aux XVe et XVIe siècles
description La période allant de l’invention de Mélusine (c. 1390) à sa réinterprétation dans l’Alector (1560) peut être vue comme un « âge d’or de la féerie », qui s’étend hors de son domaine d’origine (le merveilleux) et fait émerger des figures neuves. Loin de disparaître de l’imaginaire des XVe et XVIe s., les fées en sont une composante essentielle. L’étude chronologiquement délimitée par ces repères et prolongée, pour certaines figures, jusqu’aux romans baroques (d’Urfé et Rosset c. 1612) dresse un tableau de la féerie au féminin. Organisée autour des quatre fées « cardinales », Morgane, Mélusine, Alcine et Urgande, nommées dans le programme des fêtes royales de Bayonne (1566), elle analyse leur évolution du point de vue de l’écriture et de sa réception. Elle cerne aussi des figures qui perdent leur identité féerique (Sibylle, Méridienne) et en recherche les causes. Tout en marquant des continuités et des parentés qui tiennent à des lignages « fictionnels » ou dynastiques, elle analyse des mutations (allégorisation, idéalisation) qui font valoir la richesse de la matière et son rôle dans l’évolution de l’imaginaire et des Lettres, de la fin du Moyen Âge à la Renaissance === From Melusine’s first appearance in literature (c. 1390) to its new treatment in the Alector (1560), the late Middle Ages and Renaissance period can be seen as the « golden age of faery », as it expands beyond its original field (the marvellous) and shapes up some new figures. Far from vanishing from the 15th and 16th centuries fiction, faery is a crucial part of it. Within these chronological boundaries and slightly beyond, as some figures are still mentioned in baroque novels (such as d’Urfé’s and Rosset’s c. 1612), this study makes a broad inquiry into feminine faery. Built up around the four « cardinal » faeries – Morgan, Melusine, Alcina and Urganda – still featuring in the royal feasts of Bayonne in 1566, it focuses on their evolution through writing and reading. It also points out Sibyl and Meridiana as figures who tend to lose their faery quality. While showing some continuity among faeries due to fictional kinship or dynastic lineage, it investigates the disruption caused by allegory and idealization, thus bringing into light a huge material and its decisive role in the shaping of imagination and literature, from the late medieval period to the Renaissance
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