Les rationalités des actions collectives au sein de microsystèmes économiques associatifs : les foires ou les marchés libres au Chili et les marchés agro-écologiques dans l'Etat Fédéral du Paraná, Brésil

L'objectif de ce travail est d'analyser théorique, expérimentale et empiriquement des rationalités des actions collectives au sein de microsystèmes économiques associatifs, particulièrement l'étude de las ferias ou les marchés libres au Chili et les marchés agro-écologiques dans l...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Berlien Araos, Karin
Other Authors: Grenoble
Language:fr
Published: 2013
Subjects:
Online Access:http://www.theses.fr/2013GRENE004/document
Description
Summary:L'objectif de ce travail est d'analyser théorique, expérimentale et empiriquement des rationalités des actions collectives au sein de microsystèmes économiques associatifs, particulièrement l'étude de las ferias ou les marchés libres au Chili et les marchés agro-écologiques dans l'Etat Fédéral du Paraná, Brésil. Notre point de départ a été l'analyse systémique, parce que ces phénomènes économiques et sociaux contiennent une grande complexité. D'abord parce qu'il s'agit d'un univers qui contient des expériences particulières et que passer de l'expérience locale vers le global ou théorique n'est pas évident. Et, ensuite, parce que ces expériences doivent être comprises à l'intérieur de l'ensemble systémique dans lequel elles s'insèrent, qui ne peut pas se réduire à un simple agrégat d'individus ou d'institutions. Par conséquent, au niveau de la recherche, cela implique un regard bifocal qui redessine l'univers total au fur et à mesure que l'on entre dans les particularités. Les travaux de terrain ont été réalisés dans la région de Paraná, Brésil, ainsi que dans celle de Valparaíso et dans la région métropolitaine du Chili, mais aussi on a un petit échantillon d'agriculteurs et organisations au Chili pour analyser des hypothèses du capital social, comportement coopératifs, et d'administration de recours communs. En considération que l'action collective implique le développement de un contexte coopérative, qu'involucre des processus de construction de “confiance” dans un monde où l'information n'est pas disponible et/ou elle est coûteuse, surtout quand il s'agit de collectifs qui travaillent dans des réseaux très vastes du point de vue territorial, comme c'est le cas des deux réseaux que nous présenterons dans cette recherche. Alors, la foi en l'autre et le pari sur son honnêteté deviennent importants. En effet, l'évidence signale que dans les marchés collectifs, toujours il y a une tension entre l'individualisme et la génération de confiance et coopération. A partir de cela, nous avons formulé cette hypothèse : la probabilité de survivre davantage dans le temps qui pour nous, est un indicateur de réussite, est en rapport avec les réseaux de voisinage et d'institutionnalité et avec les types de réseaux. Si ces réseaux apparaissaient dans une ambiance qui stimule la coopération, la probabilité de durer augmente. Pour faire cette analyse nous utilisons l'encadrement théorique de l'économie institutionnel, spécifiquement sur l'influence de Commons, Veblen et Ostrom, et à partir des méthodologies identifiées de « deuxième génération » , en analysant des comportements économiques avec les outils de la théorie des jeux et en incorporant un nouvel outil qui est l'analyse des réseaux sociaux, comme proposition pour modeler une rationalité collective dans un contexte institutionnel. Puis, nous reviendrons aux territoires, en reprenant les outils méthodologiques qualitatifs identifiés comme dépêche de la « première génération », en cherchant à approfondir les concepts de coopération, de confiance et les mécanismes d'auto-organisation, à partir de la signification depuis l'expérience des collectivités. Pour réaliser finalement une proposition méthodologique qui permet de faire dialoguer tant les dynamiques institutionnelles depuis sa profondeur, comme aussi la scène expérimentale, en incorporant l'analyse des réseaux sociaux pour la construction des modèles analytiques. En cherchant des méthodes d'analyses pour les différentes rationalités des actions collectives au sein de microsystèmes économiques associatifs. Une réflexion sur les méthodes d'analyses de terrain et d'interactions entre travail de terrain et résultats obtenus pour la réflexion dans la science économique. === The aim of this study is to analyze the theoretical, experimental and empirical rationalities underlying collective actions within associative economic microsystems. In particular, in the study of fairs and free markets in Chile and of agro-ecological markets in the Federal State of Paraná, Brazil. Due to the high complexity as it rises from these economic and social phenomena, our starting point has been the systemic analysis. It is about a universe with particular experiences, in which inferences from local level -the experiences- to global level -the theory- are not obvious. Furthermore, these experiences must be understood from the systemic set, which in its turn, cannot be reduced to the mere aggregation of individuals and institutions. Thus, at a research level, it implies the use of a bifocal gaze, with which the whole universe is reconfigured as someone enters into the details of its particularities. The field works were conducted in Valparaíso and Metropolitan Regions of Chile and in regions of Paraná Federal State of Brazil. In addition, a small sample of farmers and organizations in Chile was also considered to test hypothesis on social capital, cooperative behavior and shared resources management. The evidence suggests that sustainable collective actions require of a cooperative context which, at the time, involves processes to build up “confidence relations”. On another hand, information in that world is unavailable, scarce and/or costly. In addition, collective communities -as is the case analyzed in this Thesis- may be working over extended territorial networks. In these cases, the declaration, construction and commitment to the honesty of the other and to the whole become very relevant. Thus the evidence shows that in collective markets, there is always a tension between individualism and necessarily generation of trust and cooperation. Therefore the following hypothesis is stated: the probability of surviving during the time -which can be considered an indicator of success-, was related to neighborhood and the kind of institutional networks. If these networks are in an environment that fosters cooperation, the probability of survival is increased. Institutional economics are used as a theoretical framework for the analysis. More specifically, those influenced by Commons, Veblen and Ostrom. In addition, methodologies identified as those of "second generation" are also used. These methodologies allow the analysis of economic behavior using the tools of game theory. Finally, we propose to incorporate social network analysis as a way to model collective rationality in an institutional context. Then we shall turn over to the territories where “first generation” methodological tools are applied to look further on the concept of cooperation, trust and self-organizing mechanisms from the significance of the acquired collective experiences. Finally, efforts are made to elaborate a methodological proposal that allows enforcing dialogs about institutional dynamics from its depth, as well as about the experimental stage, and to incorporate social network analysis, in order to build up analytical models. In the search of analytical methods for the different rationalities of collective action within associative economic microsystems a reflection is required on the methods of field analysis and on the interactions between fieldworks and results obtained for theoretical reflection in economics.