La migration féminine précaire, lieu d’expérience d’un sujet culturel : Dynamiques formatives et (re)constructions identitaire.

Ce travail interroge les parcours de migration féminine précaire en tant que lieux d’expérience, de formation et de reconstruction de soi. Il s’intéresse aux dynamiques (trans)formatives de l’individu, auxquelles il associe l’émergence de postures de sujet et, plus précisément, d’un sujet culturel....

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Trifanescu, Letitia
Other Authors: Paris 13
Language:fr
Published: 2014
Subjects:
Online Access:http://www.theses.fr/2014PA131012/document
Description
Summary:Ce travail interroge les parcours de migration féminine précaire en tant que lieux d’expérience, de formation et de reconstruction de soi. Il s’intéresse aux dynamiques (trans)formatives de l’individu, auxquelles il associe l’émergence de postures de sujet et, plus précisément, d’un sujet culturel. Notre réflexion se situe dans le cadre d’une épistémologie centrée sur l’individu et ses espaces socioculturels et politiques d’action et de construction de soi. Nous avons donc fait appel à la recherche biographique en éducation, ainsi qu’à la perspective sociologique emmenée par l’Ecole de Chicago. La méthodologie qualitative de recueil et d’analyse des données s’y est inspirée et nous avons accordé la priorité à la parole singulière traduisant la migration en tant qu’expérience subjective. Cela nous a permis d’appréhender les parcours migratoires précaires en tant que projets de soi où le culturel participe à des processus de transformation du sujet, d’adaptation et d’apprentissage, mobilisés et organisés autour d’une revendication de pouvoir d’agir. === This work aims to study feminine precarious migration paths as places of experience, of learning and self reconstruction. It takes interest in individual transformation dynamics to which it associates the emergence of subjective postures and, more precisely, those of a cultural subject. Our intention relies on an epistemology focused on the individual and its socio-cultural and political spaces of action and self construction. We have thus chosen the biographical research in education as well as the sociological perspective of The Chicago School. They have brought on a qualitative methodology of data collection and analysis, helping us to focus on singular speeches, expressing migration as a subjective experience. Precarious migration paths thus appear as projects of self, where the cultural takes part in the subject’s process of transformation, adaptation and learning, mobilized and organized around a claim of power.