Summary: | Les performances de reproduction des vaches laitières se sont dégradées parallèlement à l’augmentation de leurs performances de production. L’intense sélection réalisée sur la production laitière est tenue responsable de cela. Chaque étape du processus de reproduction a été affectée : les anomalies de cyclicité ovarienne sont plus fréquentes dans la population actuelle, la durée et l’intensité des chaleurs ont diminué drastiquement, et les échecs de gestation sont plus fréquents. La littérature s’accorde sur le fait que la reproduction est affectée parce que la majeure partie des ressources est investie dans la production laitière. L’objectif de cette thèse de doctorat est d’étudier l’intérêt d’une stratégie de sélection alternative basée sur un fort potentiel génétique de taux butyreux et protéique sur la robustesse des vaches laitières.Les hypothèses testées étaient que par rapport aux vaches à fort potentiel de production laitière, celles à fort potentiel de taux butyreux et protéique (i) exportent moins d’énergie dans le lait et donc préservent leur réserves corporelles, (ii) ont de meilleures aptitudes à se reproduire. Nos résultats montrent que les vaches à fort potentiel de taux butyreux et protéique ont un retour de cyclicité plus précoce, une expression des chaleurs similaire mais plus d’échecs de gestation que celles à fort potentiel de production laitière. Ces résultats intrigants suggèrent que les étapes de la reproduction sont partiellement découplées sur le plan génétique. Sélectionner les vaches laitières sur les taux butyreux et protéique dans le but d’amé === Reproductive performance of dairy cows has been declining while their milk production was improving. The strong genetic selection that was applied on milk production is considered to be responsible for this. Each step of the reproductive process has been impacted: abnormal ovarian activity is more common in the current population, the duration and intensity of oestrus has dramatically decreased and the occurrence of pregnancy failures has increased. The consensus in the literature is that reproduction is impaired because dairy cows are investing most of their resources in milk production. The aim of this Ph.D. thesis is to explore the effect of alternative selection strategies based on milk fat and protein content on robustness of dairy cows. Our hypotheses were that at similar genetic merit for milk solids yield, compared to cows with high genetic merit for milk yield,dairy cows with high genetic merit for fat and protein contents (i) are exporting less energy in milk and are consequently safeguarding their body reserve; (ii) have better reproductive performance (earlier resumption of ovarian activity, more intense oestrus, better ability to ensure pregnancy). Our results suggest that cows selected for production through high fat and protein content instead of high milk yield would resume ovarian activity earlier, have similar oestrus intensity but more pregnancy failures. These intriguing results suggest that the steps of the reproductive process are genetically partly disentangled. Selecting dairy cows for fat and protein content is not a promising way to improve repro
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