Essais en Finance

Les trois chapitres de cette thèse étudient les choix financiers des ménages au cours de leur vie. Le premier s’intéresse à la décision de devenir un entrepreneur, le second au choix d’investir en bourse et le troisième à la valeur des droits à la retraite.Dans le premier chapitre, j’utilise des don...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Catherine, Sylvain
Other Authors: Université Paris-Saclay (ComUE)
Language:fr
Published: 2019
Subjects:
Online Access:http://www.theses.fr/2019SACLH001
Description
Summary:Les trois chapitres de cette thèse étudient les choix financiers des ménages au cours de leur vie. Le premier s’intéresse à la décision de devenir un entrepreneur, le second au choix d’investir en bourse et le troisième à la valeur des droits à la retraite.Dans le premier chapitre, j’utilise des données administratives françaises sur les entrepreneurs créateurs d’emplois pour estimer un modèle de cycle de vie dans lequel des individus averses au risque peuvent créer une entreprise et retourner vers l’emploi salarié. J’estime que les bénéfices inobservés de l’entrepreneuriat représentent 6 100 euros par an, soit 67 000 sur la durée de vie d’une entreprise. L’option de retourner vers le salariat vaut, quant à elle, 82 000 euros pour les nouveaux entrepreneurs.Dans le second chapitre, j’estime un modèle de choix de portefeuille qui prend en compte la relation entre les rendements du marché boursier et l’asymétrie des chocs idiosyncratique de revenue. La cyclicité de cette asymétrie peut expliquer pourquoi les ménages jeunes ou à la richesse modestes investissent peu en bourse, et pourquoi la part de leur richesse investie en action croit jusqu’à l’âge de la retraite.Dans le troisième chapitre, je calibre un modèle de choix de portefeuille dans lequel le marché du travail est celui des actions sont cointegrés. J’estime que l’équivalent certain des droits à la retraites pour les ménages salariés est de 46% inférieur à la somme des paiements annualisés au taux sans risque. Au niveau national, la valeur ajustée des droits à la retraite est de 19.6 trillions de dollars, soit 37% de moins que la valeur non-ajustée de 31 trillions. === The three chapters of this thesis study households’ financial decisions over the life-cycle. The first chapter focuses on the decision to become an entrepreneur, the second on the choice to invest in stock market and the third on the value of pension entitlements.In the first chapter, I use French administrative data on job-creating entrepreneurs to estimate a life-cycle model in which risk-averse individuals can start businesses and return to paid employment. I find that unobserved benefits represent 6,100 euros per year, summing up to 67,000 over the average entrepreneurial spell. The option to return to paid employment is worth 82,000 euros to new entrepreneurs.In the second chapter, I estimate a life-cycle model of portfolio choices that incorporates the relationship between stock market returns and the skewness of idiosyncratic income shocks. The cyclicality of skewness can explain low stock market participation among young households with modest financial wealth and why the equity share of participants slightly increases until retirement.In the third chapter, I calibrate a life-cycle model in which the stock and labor markets are cointegrated and Social Security benefits are wage-indexed. I find that the certainty equivalent of Social Security for working households is 46% lower than the sum of future cash flows discounted at the risk-free rate and negative for young households. At the national scale, the risk-adjusted value of Social Security entitlements is 19.6 trillion dollars, which is 37% lower than the unadjusted value of 31 trillion dollars.