Économie de la perversité baudelairienne. Une lecture de Donner le temps de Jacques Derrida

Jacques Derrida n’a écrit qu’un seul ouvrage sur Baudelaire : Donner le temps I. La fausse monnaie (1991). Dans cette étude, il s’agit de préciser, notamment autour de la question de la perversité, les liens unissant le poète au philosophe en accordant une attention particulière aux textes « Le mauv...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Cotton Lizotte, Nicholas
Other Authors: Michaud, Ginette
Language:fr
Published: 2014
Subjects:
Don
Online Access:http://hdl.handle.net/1866/10647
Description
Summary:Jacques Derrida n’a écrit qu’un seul ouvrage sur Baudelaire : Donner le temps I. La fausse monnaie (1991). Dans cette étude, il s’agit de préciser, notamment autour de la question de la perversité, les liens unissant le poète au philosophe en accordant une attention particulière aux textes « Le mauvais vitrier » (Baudelaire), « The Imp of the Perverse » (Edgar Poe), « La fausse monnaie » (Baudelaire) et Mémoires d’aveugle (Derrida). Imbriquées dans une logique de l’événement, les deux notions de perversité et de don peuvent s’éclairer mutuellement et ont des répercussions jusque dans les textes et pour la littérature elle-même. === Jacques Derrida only wrote one book on Baudelaire, entitled Given Time: I. Counterfeit Money (1991). With special focus on a number of other texts, including “The Bad Glazier” (Baudelaire), The Imp of the Perverse (Edgar Allan Poe), “Counterfeit Money” (Baudelaire) and Memoirs of the Blind (Derrida), this analysis clarifies the relations linking the poet to the philosopher, particularly with regard to the question of perversity, or rather, in Poe’s words, perverseness. Bound up in event logic, the two notions of perversity and gift can explain one another and their repercussions are far-reaching both in the texts and in literature itself.