Le journal migratoire d’Anaïs Nin (1919-1920) : lecture schizoanalytique

Cette thèse comporte une analyse expérimentale du journal intime d'une adolescente, au cours de laquelle l'usage de la schizoanalyse décuple celui d'une intertextualité à partir de Blanchot, de Barthes, de Gary, de Cixous et même de Colette. Les littérateurs et les critiques ont longt...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Morin, Jeanne
Other Authors: Bonenfant, Joseph
Language:French
Published: Université de Sherbrooke 1989
Online Access:http://hdl.handle.net/11143/10091
Description
Summary:Cette thèse comporte une analyse expérimentale du journal intime d'une adolescente, au cours de laquelle l'usage de la schizoanalyse décuple celui d'une intertextualité à partir de Blanchot, de Barthes, de Gary, de Cixous et même de Colette. Les littérateurs et les critiques ont longtemps boudé ce genre littéraire, le jugeant mineur et sans intérêt. Désormais, on publie les journaux des écrivaines et des écrivains célébrés, ou en voie de le devenir. Celui qu'Anaïs Nin rédige au cours de son adolescence amorce la «production d'une pensée à venir», un vrai théâtre des métamorphoses. Il comporte maintes traversées. C'est ce phénomène de l'adolescence et celui de toutes les dérives d'un journal intime que nous présentons, comme si nous nous trouvions, nous aussi, en plein milieu d'un océan illisible, là où il incombe de machiner le voilier, le vent, les vagues, le mât pour établir les particularités niniennes qui franchissent parfois les frontières du non-dit.