| Summary: | Afin de subvenir aux besoins d'assainissement des cours d'eau, le Québec s'est doté de stations d'épuration, capables de subvenir aux besoins domestiques de l'ensemble des habitants. Ainsi, les eaux usées passent par une station d'épuration avant d'être retournées vers le milieu naturel, ceci afin de préserver la faune et la flore aquatiques des cours d'eau. Malheureusement, une solution peut parfois créer un nouveau problème: une fois les eaux traitées, que faire des boues d'épuration ? Avec le nombre grandissant de stations d'épuration mises en service, les estimations montrent qu'en l'an 2 000, il y aura une production, par la totalité des stations du Québec, d'environ 180 000 tonnes de matières sèches par an. Dans le cas des boues d'épuration, la valorisation agricole semble être une solution de recyclage, qui permette de diminuer le stock de boue et qui puisse en même temps, aider les cultures par la fertilisation du sol. La localisation de sites, susceptibles de recevoir des boues, fait intervenir un grand nombre de facteurs, qui sont aussi divers que: la nature du sol, la distance par rapport à des habitations ou le kilométrage à faire par les camions lors de l'épandage. Afin d'intégrer l'ensemble de ces facteurs, le projet STOPER, fait appel à un système d'information géographique ARC/INFO, dans le but de cartographier les contraintes biophysiques à respecter pour l'épandage. Cet outil, dynamique et visuel, devrait fournir la possibilité, à une municipalité, de devenir autonome, pour la gestion de ses déchets. En fonction des renseignements fournis, le responsable pourra examiner les possibilités et sélectionner certains sites. Grâce à un ensemble de processus, cet outil cartographique permet de produire une information pertinente en vue d'une prise de décision et de gestion des boues.
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